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Savoir inutile #17 : formation de la banquise

Savoir inutile #17 : formation de la banquise

Chaque année, les ours polaires rejoignent la région de Churchill dans la baie d’Hudson dans l’attente de la formation de la banquise et de la possibilité de pouvoir chasser les phoques.

Cette année, la formation de la banquise s’est faite attendre. Et cette fin d’automne a nécessité davantage de déplacements d’ours polaires sur Churchill et sa région (390 interventions en 2016, contre 351 en 2015 et 229 en 2014).

Manitoba Conservation officers ready a polar bear for a lift north. Katie de Meulles photo.

Manitoba Conservation officers ready a polar bear for a lift north. Katie de Meulles photo.

Aujourd’hui, la banquise est enfin formée. Les ours polaires vont pouvoir reconstituer leur stockage de graisse par la chasse au phoque. Espérons que ce « début tardif apportera des phoques en abondance pour les ours polaires affamés et [que] le dégel du printemps se produira plus tard que d’habitude » !

Sources :

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Savoir inutile #13

Savoir inutile #13 : contribuer à la survie des abeilles en choisissant comment fleurir son jardin/balcon/rebord de fenêtre.

A l’approche des beaux jours, j’ai eu envie d’apporter un peu de verdure à mon rebord de fenêtre. Et à la recherche de plantes à la jardinerie, j’ai redécouvert le qualificatif de mellifère. En effet, de nombreuses plantes produisent du nectar – substance liquide très sucrée que les abeilles récoltent et transforment en miel – mais seule une partie de ces plantes peuvent réellement être butinées par les abeilles du fait de leur morphologie…

Ourserie.com - savoir inutile #13 : plantes mellifères La grande aventure de Maya l’abeille

Voici une liste de plantes mellifères en Europe 🐝🐝🐝

Un autre geste contribuant à la survie des abeilles est de réduire voire éviter l’utilisation de pesticides.

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Savoirs inutiles #12

Savoirs inutiles #12 : tous les ours polaires ne sont pas gauchers 🐻

Si vous ne connaissez pas encore le compte Instagram de Polar Bears International, je vous encourage vivement à y faire un tour. Chaque dimanche, avec le mot clé #ScienceSunday, une image est publiée et donne une information sur les ours polaires, voire contredit une idée reçue. Par exemple, il y a 2 semaines :

Il n’y a aucune preuve pour étayer l’idée que tous les ours blancs sont gauchers. Les scientifiques observant les animaux n’ont remarqué aucune préférence. En fait, les ours polaires semblent utiliser leurs pattes droite et gauche de la même façon.

Les ours polaires ambidextres 😉

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Savoirs inutiles #11

Savoirs inutiles #11 : populations d’ours polaires

Comme nous l’avons déjà vu ici, l’ours polaire vit en Arctique. Mais son territoire y est très étendu – Canada, États-Unis, Groenland, Norvège et Russie. Le groupe des spécialistes de l’ours polaire (IUCN/SSC Polar Bear Specialist Group) ont regroupé les ours en 19 sous-populations à des fins de surveillance et de gestion : certaines sont en déclin, d’autres stables, et d’autres encore en croissance.

Ourserie.com - savoirs inutiles #11

source : wwf.fr

Table récapitulative des sous-populations d’ours polaires

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Savoirs inutiles #10

Savoirs inutiles #10 : comment les ours polaires survivent-ils en Arctique ?

Les ours blancs sont faits pour vivre dans le climat arctique où les températures peuvent chuter jusqu’à -45º C. Deux couches de fourrure isolent les ours blancs du froid et les aident à se garder au chaud. Lorsqu’ils sont en bonne santé, ils ont aussi une épaisse couche de graisse. De plus, leurs oreilles compactes et leur petite queue les empêchent de perdre de la chaleur. En fait, les ours blancs ont plus de problèmes lorsqu’ils ont chaud que le contraire – en particulier lorsqu’ils courent.

Les pattes des ours blancs sont recouvertes de fourrure et les coussinets ont de petites protubérances qu’on appelle papilles qui les empêchent de glisser sur la glace. Leur sens de l’odorat est puissant pour sentir les phoques et leurs fortes mâchoires leur permettent de tirer un phoque de 40 à 90 kg (150-200 lb) hors de l’eau pour le manger.

source : Polar Bears International

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Savoirs inutiles #9

Savoirs inutiles #9 : la légende de l’ours mal léché

A sa naissance, l’ours polaire mesure entre 30 et 36 centimètres et pèse environ 500 grammes. Il est recouvert d’une fiche couche de poils blancs.

C’est la raison pour laquelle, au Moyen Âge, on pensait que la femelle ours était censée lécher longuement ses petits qui naissaient ébauchés et avant terme afin de les ranimer et de leur donner forme.

Le lait riche de la femelle ours blanc aide les oursons à grandir rapidement : au sortir de la tanière, en mars, les oursons possèdent une fourrure épaisse et pèsent entre 11 et 14 kg.

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Savoirs inutiles #8

Savoirs inutiles #8 : la place de l’ours polaire dans la chaîne alimentaire.

L’ours est situé en haut de la chaîne alimentaire en Arctique (si l’on fait exception des hommes). Les ours polaires équilibrent la nature en empêchant une surpopulation de phoques.

Quelques détails sur les types de proies et techniques de chasse de l’ours polaire, ourspolaire.org :

L’ours polaire est un prédateur très spécialisé dans la chasse aux phoques, et plus largement aux mammifères marins. Les scientifiques estiment qu’un individu adulte a besoin de 50 à 60 phoques par an pour survivre.

Les deux espèces les plus souvent chassées sont le phoque marbré (94 %), dont les adultes n’excèdent pas 80 kg, et le phoque barbu (6 %) qui peut atteindre 400 kg. Occasionnellement, le phoque du Groenland, le phoque à capuchon, voire le phoque veau marin, peuvent être la proie des ours polaires. Dans certains cas, au Svalbard ou sur l’île Wrangel, les ours tentent de s’attaquer aux morses. Cette entreprise périlleuse est rarement couronnée de succès et parfois même sanctionnée d’un mauvais coup de défenses ; en effet, le morse est massif et doté d’une peau très épaisse constituant une véritable armure.

Au titre des prises accessoires, dans des circonstances particulières, citons le bélouga, proche cousin du narval. Lorsque plusieurs individus se rassemblent, serrés les uns contre les autres dans une ouverture de la banquise, un ours peut attaquer l’un d’entre eux sur le dessus de la tête au niveau de l’évent ; l’animal blessé, incapable de respirer, pourra alors être achevé et hissé sur la banquise.

L’hiver, à l’exception des femelles gravides, tous les ours polaires sont sur la banquise pour se nourrir. Ils l’arpentent, guidés par leur odorat et leur expérience, attirés par les polynies et les chenaux, seules zones d’eau libre dans cet univers solide. Les ours savent que ces oasis dans la glace offrent aux phoques la possibilité de venir respirer sans avoir à maintenir ouvert un trou. Mais l’hiver n’est pas une période d’abondance. L’ours polaire doit attendre mars ou avril pour voir les phoques redevenir des proies faciles.

Au printemps, les femelles phoques marbrés donnent naissance à un blanchon dans une tanière creusée dans la neige accumulée contre les arêtes de compression de la banquise, en utilisant une faille entre deux plaques de glace. Aucun indice extérieur ne permet de déceler la présence de la tanière. En cette période d’abondance, l’ours recherche les zones fracturées offrant aux phoques les meilleures conditions. Son odorat lui permet de repérer leur présence sous la neige. Pesant de tout son poids, il tente d’effondrer la voûte de neige et se précipite la tête la première pour saisir le blanchon. Souvent, celui-ci a déjà rejoint l’océan.

À l’affût près d’un trou de respiration, l’ours peut rester figé pendant de longues heures en attendant qu’un phoque remonte à la surface : alerté par le mouvement de l’eau lorsque ce dernier remonte dans la cheminée creusée au travers de la banquise, il se prépare. Un coup de patte puissant suffit à assommer sa proie avant même qu’elle n’ait décelé la menace.

Au début de l’été, les phoques passent la journée sur la glace à proximité d’un trou. Ils sont parfois quatre ou cinq. L’ours parcourt la banquise à la recherche des pinnipèdes en pleine sieste. Arrivé à une cinquantaine de mètres, si les phoques sont toujours là, le plantigrade change d’allure et avance pas à pas quand les phoques semblent assoupis. Dans les derniers mètres, il se précipite, mais rate très souvent son coup.

Lorsque la banquise commence à se disloquer, l’ours polaire chasse à l’approche dans l’eau les phoques qui profitent du soleil sur des plaques plus ou moins à la dérive. Il se dirige vers eux à la nage entre les plaques de glace, entrecoupant sa progression en surface d’apnées successives. Il ne surgit qu’au dernier moment en bondissant sur sa proie avant qu’elle ne rejoigne la mer.

L’apprentissage de la chasse commence dès la sortie de la tanière. Lorsque la mère va se poster près d’un trou de respiration, elle stoppe ses jeunes à quelques dizaines de mètres en arrière : ils doivent rester calmes et silencieux pendant de longues heures, imitant la posture de leur mère, souvent allongée sur le ventre, la tête posée sur les pattes, face au vent pour mieux capter les odeurs.

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Savoirs inutiles #6

Savoirs inutiles #6 : lieu de vie des ours polaires, Arctique ou Antarctique ?

Les ours polaires ne vivent que dans les régions arctiques, dans l’hémisphère Nord et pas en Antarctique, qui est dans l’hémisphère sud.

Pingouins et ours polaires ne vivront jamais ensemble à l’état sauvage 😉

En fait, le mot Arctique vient du grec arktikos, de arktos « ours », et Antarctique du latin d’origine grecque antarcticus signifiant le « contraire de l’Arctique » ou « opposé de la (Grande) Ourse » (source Le Petit Robert)

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Savoirs inutiles #5

Savoirs inutiles #5 : vitesse de l’ours

Dans les guides de survie (vidéo en stop motion ici), il est toujours mentionné de ne pas courir en cas de confrontation avec des ours.

En pleine course, un ours peut atteindre une vitesse de 55 km/h.

Le grizzli peut aller jusqu’à 65 km/h.

L’ours blanc est capable de courir à 50 km/h, mais également de se déplacer dans l’eau à 8 km/h.

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